Majoration des restes de séries
Théorème. Une série alternée, dont la valeur absolue du terme général
décroît
et tend vers 0, converge et on a, pour tout
:
a)
;
b) la somme
de la série est encadrée par deux sommes partielles consécutives
quelconques
et
.
Exemple. Pour la série
avec
, on a
et
.
Soit
une fonction numérique définie et continue sur
(ou à partir d’un
)
positive, décroissante et telle que
. La série de terme général
converge si et seulement si
admet une limite quand
tend vers
et l’on
a alors :
Exemple. Pour la série de terme général
,
, avec la fonction
, on a :
Soit
le terme général d’une série à termes positifs telle que la suite
ait une limite
strictement inférieure à 1. La série est convergente et, en prenant un
tel que
, il existe un entier
tel que, pour tout
, on ait
, donc
.
Pour tout
, on peut donc majorer les termes du reste d’ordre
par les termes
d’une série géométrique de raison
, c’est-à-dire :
Exemple. Soit
. Pour tout
, on a
, d’où
Soit
le terme général d’une série à termes strictement positifs telle que la suite
ait une limite
strictement inférieure à 1. La série est convergente et, en prenant un
tel que
, il existe un entier
tel que, pour tout
, on
ait
On en déduit que, pour tout
, on a